Ils sont quinze vice-présidentes et vice-présidents dans la nouvelle équipe de Michel Deneken – onze dans la précédente – élue par le congrès mardi 30 mars. Une équipe pour moitié renouvelée, y compris dans les intitulés des portefeuilles, avec la volonté que s’y reflète au mieux la volonté politique portée.
« Co-construire » : ce sera le leitmotiv de l’équipe de Michel Deneken durant les quatre années à venir. Une ligne de force répétée à l’envi, dans la feuille de route comme dans la présentation de l’équipe, au lendemain de son élection par le congrès. « Un vain mot si on ne l’entend que comme un slogan. Il nous faut continuer sur la dynamique de la campagne, a toutefois tenu à rappeler Michel Deneken, réélu président le 19 mars. L’équipe politique est soudée et enthousiaste. « Beaucoup de femmes et d’hommes souhaitent construire avec nous, ce qui ne signifie pas forcément toujours voter avec nous », a-t-il encore souligné, rappelant la pluralité syndicale que reflète la composition du nouveau conseil d’administration.
Autour de lui pour l’aider dans sa tache, une équipe de quinze vice-présidentes et vice-présidents, six femmes et neuf hommes, pour moitié renouvelée, y compris dans les intitulés des portefeuilles, « traduisant au plus près la volonté politique ». Une volonté qui se traduit également par des liens forts avec la Direction générale des services : « Une université, c’est aussi une grande Direction générale ».
La boussole Cap 2030
Dans le contexte de crise que traverse l’université et toute la société depuis un an, Michel Deneken liste quelques-uns des projets-phares de l’équipe : la conduite d’Assises des ressources humaines (lire encadré), l’écriture de la nouvelle offre de formation pour cinq ans, la poursuite d’une ambitieuse politique territoriale en santé, la construction d’un véritable dialogue de gestion pluriannuel avec les facultés, les écoles et les instituts, l’obtention de la labellisation Développement durable et responsabilité sociétale. Le tout adossé à des outils et des projets qu’il s’agira de pérenniser : la politique de sciences ouvertes, la participation à l’alliance européenne Epicur, l’Idex.
« Nous aurons pour boussole la réflexion stratégique issue de la consultation Cap 2030. Chacun des projets menés devra s’y référer. Nous nous inscrivons dans le début du processus ». Un cap nécessaire, « d’autant plus en période de tempête, au service d’une université ouverte, internationale, agile ».
Prochaine étape : le dévoilement de la liste des vice-présidents délégués et des chargés de mission.
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